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Nous connaissons tous le Principe de Peter, mais nettement moins celui de Dilbert. Le principe de Dilbert est un concept de gestion développé par Scott Adams, créateur de la bande dessinée Dilbert, selon lequel les entreprises ont tendance à promouvoir systématiquement les employés incompétents auprès des gestionnaires pour les sortir du flux de travail. « Le principe de Dilbert[1] » est inspiré du Principe de Peter, selon lequel les employés sont promus sur la base de leurs succès dans leur poste actuel jusqu'à ce qu'ils atteignent leur « niveau d'incompétence » et ne soient plus promus.

Selon le principe de Dilbert, les employés qui ne sont pas compétents sont promus à la direction afin de limiter les dommages qu’ils peuvent causer. Scott Adams a d'abord développé son principe dans un Wall Street Journal de 1995, puis développé dans son ouvrage de 1996 : « Le Principe de Dilbert ».

Adams répond en partie à une des problématiques posées par Peter, à savoir que les employés incompétents ne restent pas dans un poste où ils ne sont pas compétents, car ils montent en grade. Quant aux employés compétents, ils restent quant à eux cantonnés à un poste où ils sont compétents car ils ne monteront pas en grade.

Morceaux choisis :

-          « Le travail est une chose fondamentalement désagréable par rapport aux autres choix possibles, et c’est la raison pour laquelle il faut le rémunérer. »

-          « L’entreprise ne peut pas faire grand-chose pour stimuler le bonheur et la créativité, mais elle peut faire beaucoup pour les tuer. »

-          « Il y a une limite au bonheur qu’on peut tirer de son travail. On est même d’autant plus heureux qu’on passe moins de temps au travail. »

-          « Le premier travail d’un manager n’est pas d’apporter la motivation mais de supprimer les obstacles. »

-          « La qualité la plus importante chez un chef, c’est sa capacité à s’attribuer le mérite des choses qui se font toutes seules. »

-          « Le patron constitue le plus gros obstacle à l’oisiveté au bureau. »

-          « Le meilleur soutien que la direction puisse apporter à un projet, c’est de ne même pas soupçonner son existence avant qu’il ne connaisse la réussite. »

-          « Rien n’est plus efficace pour faire fuir le travail que la pure incompétence. » (Suite dans le livre...)



[1] Scott Adams, Le Principe de Dilbert, First Editions, 1997 (ISBN 978-287691345-5)